dimanche 18 novembre 2012

ACTIVITÉ LITTÉRAIRE
DOGFIGHTER
OPERATION PHENIX
P.2
 
Dogfighter opération Phénix P.2- Transition hyperspatial dans deux minutes : annonça le pilote de la navette.George Harrison se redressa, dirigeant sa tête vers les minuscules hublots de la navette, plus une mini corvette qu'une navette au sens strict du terme. Le vol avait semblé long, il n'avait pas adressé un mots aux autres passagers. D'un coup d'oeil il les avait jugé, des soldats de la force de sécurité et des techniciens divers. Il avait espérer rencontrer d'ancien officier de la flotte comme lui mais non il était seul.
- Transition, accrocher vous !
La corvette traversa le mur de la lumière et réintégra l'univers normal. Un astéroïde flottait au beau milieu de nulle part entourer par un essaim de navires disparate.
- S'est sa l'escadre ? Un paquet de poubelle volante : s'écria un soldat qui avait le nez collé a un hublot.
- Ne vous fiez pas a leur allure se qui importe est se qu'ils ont dans le ventre.
Mais plus ils approchèrent et plus les navires avaient l'air pathétique. La moitié des bâtiments présent avaient leurs coques ouverte au vide sidéral et une armée de techniciens en scaphandre procédaient a des réparations. La corvette vira et se dirigea vers un groupe de vaisseaux apparemment intacts. Puis ils s'arrimèrent a la coque d'un super-cargo Hadès.
- Tout le monde débarque, passez un bon séjour a bord du Calypso : annonça le pilote en leurs ouvrant l'écoutille.
Lentement la ranger de passager traversa la porte, tous avait pour seul bagage un sac de marin, Harrison ne faisant pas exception. Il passa l'écoutille pour se retrouver a l'intérieur d'une vaste soute rempli de matériel et d'hommes. La plupart vérifiaient leurs armes sans se soucier des nouveaux arrivants. Visiblement ils se préparaient pour de l'action musclé. Un jeune homme portant une tenue avec les grades d'enseigne se rapprocha de lui. En l'observant Harrison remarqua les ailes de pilote. Cette insigne n'était remis qu'au graduer de l'académie. Il s'arrêta devant Harrisson et se mit au garde a vous.
- Bienvenue a bord capitaine Harrison, je suis l'enseigne John et votre assistant sans oublier votre aillier au sein des Black Sheep.
- Merci enseigne John, notre escadron a déjà un nom ?
- Une idée de l'un de nos gars, vous allez découvrir assez vite la bande de gigoto qu'on a hérité.
Harrison sourit, il avait eu le temps de lire les dossiers de tout ses pilotes et Henry John qui s'était fait renvoyer de la flotte pour pilotage dangereux était loin d'être le plus tranquille de ses hommes.
- Le capitaine Tyle vous attend au sas 23. Vous devez l'accompagner a une réunion de l'état-major. Je vais prendre en charge votre bagage monsieur.
- Conduisez moi au moins jusqu'au sas Enseigne.
- Oui monsieur.
Habituellement a bord d'un super-cargo de la taille d'un croiseur, les corridors sont d'une largeur excessive et d'une hauteur extrême. Mais a bord du Calypso le passage se réduisait comme peau de chagrin. Pas plus de deux personnes pouvaient se croiser, une tonne de matériel sortait des murs et des chariots élévateurs les obligèrent a se reculer a un croisement au moins deux fois. Finalement ils arrivèrent au sas 23.
- Je vous retrouve au sas a votre retour capitaine.
Harrison grimpa a l'échelle et entra a l'intérieur d'une petite navette de chantier. Un engin biplace a courte porté. Seulement la pilote était visible assis dans le siège avant.
- Fermez le sas, nous décollons plus un instant a perdre.
Harrison appuya sur la commande de fermeture, les voyant virèrent au vert et la navette se détacha.
- Qu'elle fichu pagaille a bord de se croiseur, jamais vue autant de matériel traîner dans les corridors.
- S'était déjà comme sa quand on a récupérer le bâtiment des mains de pirate d'Orion. S'est pas du matériel mais belle et bien des systèmes intégré.
- Pourquoi des systèmes intégré ? : demanda Harrison alors qu'il remarqua enfin qu'il manquait le capitaine Tyle.
- Les pirates sont toujours en équipage minimum, donc ils automatisent leurs navires et multiplient les systèmes auxilliaire, de secours, etc. Normalement un navire de la flotte a un système primaire pour le chargement des missiles, un auxilliaire et en cas d'urgence les hommes peuvent charger a la main les projectiles. Le Calypso dispose de cinq systèmes parallèle pour le chargement et s'est encore pire pour le système de survie.
- Vous avez l'air de bien connaître se bâtiment, vous êtes affecté a bord ?
La pilote se retourna vers lui, une lueur d'amuseur brillait dans ses yeux noisettes alors qu'elle replaçait une mèche de sa longue chevelure châtain.
Pendant une fraction de seconde, Harrison vit une version plus vieille de Kat, bon la couleur de cheveux et des yeux n'était pas pareil. Mais de cette pilote débordait une énergie quasi identique. Puis il remarqua les insignes de col... Pourquoi sa lui arrivait toujours se genre de connerie...
- Désoler capitaine j'ignorais qui vous étiez.
- Ne me vouvoyez pas, je suis plus jeune que vous et moi aussi j'ai été renvoyer de la flotte.
- Ha oui ! Dans quelle circonstance ? : ha non, une question bien maladroite, mentalement Harrison se donna une claque.
Elle se mit a rire, un rire musicale,chaleureux.
- On va faire les présentations officiel, capitaine Sophie Tyle et quand a mon renvoi, je trouverai bien le temps de vous en parler un jours. Mais vous allez avoir une semaine bien trop chargé. Dans 15 jours on attaque notre cible, vous allez avoir besoin de chaque seconde pour vous remettre en selle et tenir en laisse vos gars. D'ailleurs on arrive a la base pour la réunion.
Effectivement, l'astéroïde avait grossi et ils s'approchèrent d'un hangar d'atterrissage. D'une main experte Sophie posa la navette avec douceur dans son espace réservé.

******

Une dizaine de lit de camp était disposer entre les quatre murs de pierre, dans la cellule de groupe six hommes et quatre femmes se partageaient l'espace. Une toilette caché par un rideau de toile verte complétait leurs aménagements intérieur. Kat assise sur son lit, se massait les côtes encore endolori par la raclé de la veille. Ses amis, des prisonniers comme semblait vaquer a leurs occupations normal mais se n'était que de la comédie pour les caméras de surveillance. A voix basse ils complotaient, tous en avait assez de cette prison.
- Il faudrait prendre d'assaut le hangar a véhicule, piquer une navette ou un chenillé. Si on arrive a une ville on pourrait lancer un message.
- Faudrait faire une diversion pour que sa marche.
Kat soupira, depuis quelque jours les idées ridicules se bousculaient. Ses a cause de ses idées qu'un gardien avait été battu quasiment a mort puis qu'elle s'était faite tabasser. Elle se leva en grimaçant. Tous arrêtèrent de parler, scrutant le moindre signe de faiblesse. Étant la plus jeune et la dernière arrivé, Kat était devenu en quelque sorte la chouchoute de tout le monde.
- Sa marchera pas, s'est un monde pénitentiaire. Il n'y a pas une seule ville sur cette planète. Seulement des prisons séparer par des centaines de kilomètres de désert et une base militaire pour mater toute révolte.
- Tu propose une idée miss l'as : dits en ricanant a moitié un prisonnier enfermer depuis plus de cinquante ans.
- Oui, mais sa va nous prendre plus de monde.
Ils s'entre regardèrent, impliquer plus de gens augmentait les risques d'une dénonciation mais d'un autre coté aucun des détenues espéraient une remise en liberté. Cette prison étant top-secrète et ses habitants n'avait plus la moindre identité auxquelles se raccrocher. Ni aucun espoir d'ailleurs, aucun espoir jusqu'a l'arrivé de Kat. Elle était certaine que la flotte viendrait la chercher et sa certitude était fortement contagieuse.
- Bon la priorité neutraliser nos colliers, puis nous procurer des armes et enfin trouver un moyen de contacter l'extérieur : énonça Kat.
- S'est facile a dire mais juste neutraliser ses trucs est impossible.
- On peut pas les enlever sans subir un choc électrique, annonça Kat avec un sourire espiègle, mais ils sont a alimentation externe. Si on fait sauter les antennes relais ils deviennent des breloques inutile.
Un air surpris et intéresser envahi les habitants de la cellule. Malgré tout ils continuèrent a faire le ménage, les gardiens ne devait rien remarquer.
- Et comment on fait sauter les antennes Kat ?
- On trafiquent, tous ici on travaille dans une section différente de la prison. On récupèrent des trucs aux cuisines, a l'atelier de mécanique,etc.
- Et ont fait quoi avec ?
- Des bombes. Je vous expliquerais le reste du plan lors de notre prochain sortie a l'extérieur. Essayer de pas attirer l'attention.
Kat se rassit sur son lit et avec une dernière grimace se coucha. Le directeur l'avait mis en congé de ses tâches a cause de ses blessures. Ainsi il espérait l'amadouer, l'emmener a accepter sa proposition, mais elle en profiterai au contraire pour renverser la situation. Qui aurait cru que ses cours de chimie au secondaire allait lui servir.


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